Vous le savez si vous avez parcouru La quête de Salamandre : les Gardiens n’ont pas rasé la totalité des édifices d’autrefois. Certains sont encore debout, reconvertis à la nouvelle religion en place (comme Notre-Dame de Paris) ou ont été transformés en réserves fortifiées pour y stocker des artefacts dangereux.
Pour être exact, il y en a une paire par Empire, sauf dans le Grand Empire (si vaste qu’il en faut au nord et au sud) ainsi que dans l’Empire Oriental, où il y en a une par district. Les Gardiens ont pris un monument existant et ont toujours construit son jumeau à proximité, en fonction de la nature des objets à y placer.
La Tour de Lumière
Située en plein cœur de Paris, il s’agit en réalité de la tour Eiffel ! Ceinte d’une muraille, peinte en blanc et ornée de miroirs. Ses étages sont devenus un musée pour entreposer les reliques occultes. Néanmoins, elle n’est pas bien grande : dans l’Empire Celtique, très peuplé, il y a bien d’autres lieux où l’on peut cacher des objets dangereux. La Tour des Ténèbres, réplique noire, se trouve sous la ville, dans la salle la plus inaccessible des catacombes (agrandie par magie suite au Plan S).
L’Auditorium de Lumière
Si l’Empire Austral est immense, on y découvre trop peu d’artefacts pour justifier la présence de plus d’un édifice spécial (la plupart des objets sont perdus dans le bush ou en pleine forêt). Il s’agit en l’occurrence de l’Opéra de Sydney, remis aux standards du Nouveau-Monde. L’Auditorium des Ténèbres se trouve à l’ouest, dans les hauteurs des Montagnes Bleues.
La Vallée de Lumière
Le Canyon de Chelly, tandis que la Vallée des Ténèbres voisine est le Canyon del Muerto, au sud-ouest de l’Empire du Nord Sauvage. Ces sites abritent des ruines du peuple anasazi, une centaine de vieux villages allant de simples maisons aux grandes demeures à trois étages. Les créatures magiques les occupent de nouveau, ayant par la même occasion rebâti une zone fortifiée pour le sanctuaire « de Lumière » ou creusé un complexe troglodytique pour celui « des Ténèbres ».
L’Église de Lumière
Vers le centre du Grand Empire se trouvait naguère la ville de Blantyre, au Malawi. C’est aujourd’hui un espace déserté par les humains, il leur est interdit d’établir un village à moins de deux jours de marche, seules les races magiques l’occupe. Et pour cause : s’y trouve l’ancienne église « St-Michel et tous les anges », devenue une réserve. Sa jumelle, l’Église des Ténèbres, est dressé sur l’île Chinsi (du lac Chilwa) à quelques kilomètres.
Le Complexe de Lumière
Pour le district khmer de l’Empire Oriental, réhabiliter Angkor Vat était le plus évident. Les êtres surnaturels habitent Angkor pour surveiller ce site important, qui était déjà le nécessaire pour abriter des trésors mystiques. Le Complexe des Ténèbres, lui, se trouve sous l’ancienne capitale du Siam (du XIVe siècle à 1767) : Ayutthaya. Il y a environ cent cinquante kilomètres entre eux, un record avoisiné seulement dans le NEE et l’Empire Viridian.
La Pagode de Lumière
Anciennement la Pagode de l’Oie sauvage, à Xi’an, à la frontière entre le district chinois (auquel la ville appartient) et le district mongol. Ce site – une ancienne bibliothèque sur sept étages – et son reflet obscur, de l’autre côté de la ville, sont principalement dédiés aux textes religieux ou aux grimoires interdits.
Le Portique de Lumière
Baptisé d’après son torii de seize mètres situé au large, il s’agit en réalité du temple shintô Itsukushima-jinja, s’avançant sur la mer intérieure de Seto (correspondant donc au district japonais). Fondé en 593, reconstruit plusieurs fois, on y exerce toujours un peu le culte d’origine dédié à la Nature et à trois déesses marines. Il abrite des reliques parmi les plus dangereuses au monde. Il s’agit d’un ensemble de trente-sept bâtiments sur pilotis et de dix-neuf sur la plage ; son jumeau git sous la mer, propriété jalousement gardée des êtres de l’Eau.
Le Rempart de Lumière et des Ténèbres
Quoique d’autre pour le district mongol, sinon la Grande Muraille de Chine ?! Il est désormais facile de la franchir, on y a taillé des portes. Certaines de ses sections, renforcées, abritent les salles « de Lumière » et d’autres celles « des Ténèbres ». Mais la plupart sont de simples leurres ! Dans tous les cas, plusieurs garnisons de créatures magiques campent toute l’année sur l’édifice.
Le Palais des Ténèbres
Le Taj Mahal, mausolée funéraire transformé en réserve fortifiée. Il fallait de la place, car nombreuses sont les reliques dans le district indien. Son jumeau est implanté sur les hauteurs de New Delhi, à plusieurs dizaines de kilomètres de là.
Le Temple des Ténèbres
Abou Simbel, dans le Nouvel Empire Égyptien, récupéré par les Gardiens – au grand désarroi du panthéon local. C’est un cas unique car le Temple de Lumière n’est pas un clone édifié par le clan mais bien un site à part entière, Karnak, à plus de cent kilomètres au nord (double motif de frustration pour les dieux).
La Citadelle des Ténèbres
Sur l’île de Gotland, en mer Baltique (Empire Germanique), se trouve la cité marchande fortifiée de Visby. Mais dans le Nouveau-Monde, elle se situe à quelques kilomètres de son emplacement initial, où ne reste plus que la vieille forteresse (réhabilitée) : notre réserve. Quant à la Citadelle de Lumière, on l’a érigée sur le proche îlot de Gotska Sandön.
Le Bastion des Ténèbres
Sur un principe similaire, le fort Zeelandia de Paramaribo (Surinam, donc Empire Viridian) a été restauré pour défendre farouchement les reliques dangereuses. Son jumeau le « Bastion de Lumière » se trouve à bien cent trente kilomètres de là, dans les îles du Salut de la Guyane française, plus précisément sur l’île du Diable (où la prison n’existe plus mais où quelques fantômes rôdent encore).
Les Geôles des Ténèbres
Là encore, les Gardiens avaient tout intérêt à prendre une île qui servit naguère de lieu clos et fortifié, en l’occurrence la prison de Robben Island au large de Cape Town (pour la moitié australe du Grand Empire). Sa réplique artificielle se dresse à une cinquantaine de kilomètres au nord, sur une île du fleuve Berg – abritant des objets moins dangereux, elle a moins besoin d’être isolée.
Le « Repos » des Ténèbres
Deux nécropoles étrusques, pour l’Empire de la Mer. Celle de Cerverteri, à proximité de Rome, est bien connue pour former une véritable cité de six milles tombes (dont certaines peintes), avec des rues, des places et des maisons dans la roche. Une fois restaurée, elle est devenue le [lieu de] Repos des Ténèbres. Alors que celle de Tarquinia, trop abîmée, fut rasée. Puis une réplique de Cerverteri (pas tout à fait fidèle pour reprendre des éléments de la Tarquinia originelle) fut dressée dessus pour constituer le « Repos de Lumière ».
La Pyramide des Ténèbres
Celle d’Akapana, dans la cité de Tiwanaku (restaurée et habitée par des êtres magiques) à environ quinze kilomètres du lac Titicaca, pour l’Empire Doré. Ce site a été le berceau d’une civilisation très ancienne, ayant précédé les Incas de trois millénaires. La Pyramide de Lumière, quant à elle, se dresse sur l’une des trente-six îles du lac : l’Isla del Sol. Elle est positionnée de sorte à défendre l’accès aux grottes de Titiqala, où sont nés les dieux astraux Inti (le Soleil) et Quilla (la Lune), un site hautement occulte et très convoité.
Les autres réserves
Les dix Empires ne couvrent pas la moitié des terres émergées, donc il fallait bien installer d’autres entrepôts dans les Zones Inhabitées. Par exemple, la madrassa de Sankoré à Tombouctou (désormais colonie des Éfrits) et le centre d’enseignement de Taxila au Penjab oriental (cité garuda). Mais aussi le Parlement hongrois Országház à Budapest (une ville elfique), la cathédrale de sel dans les mines de Zipaquira, la pyramide totonaque abandonnée d’El Tajin et ses 365 niches (une par jour de l’année), la forteresse d’Istria en Roumanie fondée en -657 (un point commercial importants entre Grecs, Romains et Byzantins) ou les ruines d’Anjar (de de la dynastie omeyyade) au Liban.
S’ajoutent à cela des sites secondaires au sein même des Empires : les grottes d’Ellora en Inde (trente-quatre temples excavés, à volonté œcuménique : certains bouddhistes, d’autres hindouistes) et les celles de Magao en Chine (un monastère bouddhiste, halte sur la route de la Soie, célèbre pour sa grande grotte-bibliothèque)… Aussi la confortable forteresse d’argile rouge de l’Alhambra, à Grenade, ou les ruines romaines de Trèves (la ville allemande n’existe plus).