Le cercle des dieux réapparus

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Dans les Chroniques du Nouveau-Monde, une partie des nombreux cultes polythéistes de notre monde s’est réimplantée parmi les hommes. Pour le meilleur ou pour le pire. Les voyages de Salamandre seront en effet jalonnés de rencontres plus ou moins cordiales avec des divinités de tout poil et de tout horizon. Je vous propose, dans cet article, de faire un panorama de ces illustres divinités aujourd’hui tombées dans l’oubli car j’ai toujours eu la conviction que c’est la connaissance des mythes qui permet de comprendre les sociétés de jadis et donc, indirectement, notre civilisation contemporaine.

Belisama

Littéralement « la très brillante », elle est la déesse tutélaire de Salamandre. Elle appartient au panthéon gaulois, où elle est Déesse du Feu et du Foyer sacrificiel (tous les cultes en ont un gardien). Elle possède un aspect « domestique », où elle inspire les artistes et en particulier les tisserands, ainsi qu’une facette « guerrière » où elle est la patronne des métallurgistes et des souffleurs de verre ; elle tient en cela un rôle similaire à celui de Brigit chez les Irlandais. Son époux et parèdre est Belenos, dieu de la Beauté, de l’Harmonie et de l’Ingénierie. L’un comme l’autre détiennent des pouvoirs de guérison : Belenos par la méditation tandis que Belisama est la divinité majeure – c’est-à-dire qu’il y a des traces de son culte dans de nombreuses régions – des sources chaudes (on retrouve aussi localement des déités thermales mineures, tel Borvo). La christianisation l’assimilera à Sainte-Catherine.

Smertrios

Dieu gaulois de la Force. C’est une divinité guerrière mineure (c’est-à-dire qu’il n’était pas reconnu par tous les peuples) et de fait assez méconnue, vénérée principalement dans l’est de la France, en Allemagne, en Autriche et sans doute en Suisse. Il est plutôt associé à la protection contre les fléaux qu’à l’offensive. À ce titre, il est souvent figuré en train de repousser un serpent avec une massue ou une torche. On le voit aussi comme pourvoyeur de richesses et pacificateur lors de conflits ; c’est pour cette dernière qualité que j’en ai fait le dieu tutélaire de Briac, le frère aîné de Salamandre.

Manannan, dit « Mac Lir » (« fils de Lir »)

Déité irlandaise de l’Eau régnant sur les mers et leurs habitants, fils de Lir le seigneur des marées, petit-fils de la Grande Déesse Dana. Il collectionne les artéfacts, notamment un manteau d’invisibilité, un bateau contrôlé par la pensée et un char roulant sur la terre comme sur les flots. Son palais sous-marin (Tir fo Thoinn, le « Pays sous les Vagues ») se trouve à la frontière entre le monde des divins et la dimension des morts, en faisant un passeur d’âmes. Bien que magnanime dans ses jugements, il est aussi célèbre pour son caractère ombrageux à tendances autoritaires. Également connu des Gallois sous le nom de Manawyddan fils de Llyr.

Le Lièvre

Dieu nord-américain de la Sagesse et du Changement, partagé par bon nombre de peuples. Il possède de multiples noms selon les tribus : Nanabhoszo (ou Winabhozho), Wisaaka, Kwatyat, Amenapush, Nenabuc… Il apparaît sous forme d’un lapin géant, de genre variable. Grand mangeur et très actif sexuellement, c’est aussi une idole de fécondité et de prospérité. Dans la série, il est mentionné comme la déité tutélaire de Manon, à la fois voleuse et guérisseuse.

Le Corbeau

Dieu amérindien de la Ruse et des Farces. Selon les peuples il est nommé Txamsem, Chulyen, Yhel, Hemaskas, GuGuyni, Weghyet, Nankil’slas, Kwekwaxa’we… S’il aime tendre des pièges aux humains par pur égoïsme, il peut aussi les guider sur le chemin du savoir et de la maturité, bien que ce soit toujours par des biais cachés.

Waconda

Ou Wakan Tanka, aussi surnommé « le Grand Mystère », dieu sioux vu comme la source suprême de sagesse. Il est responsable de toutes les visions prophétiques des chamans. Généreux et bienveillant, il s’en sert pour guider la tribu et jamais pour piéger les mortels, même si ses messages sont souvent obscurs dans un premier temps. Il est la divinité tutélaire des jumeaux Éric et Erin, détenteurs du don d’Outre-Vue.

Balam

Dieu maya de la Guerre, au corps de jaguar, aussi connu chez les Aztèques et les Toltèques sous le nom de Xiuhtecuhtli. L’armée maya possédait une caste d’élite lui étant dévouée, les « guerriers-jaguars », qui recevait la bénédiction de son maître au combat sous forme d’une rage frénétique. Dans la série, l’aubergiste Chac fut de ceux-là.

Chac

Cité uniquement, c’est le dieu maya et toltèque de la Pluie, devenu plus tard Tlaloc chez les Aztèques. Idole majeure de la fertilité à corps de crocodile, il brandit une hache de foudre dont il se sert pour éventrer les nuages (des « serpents ») et déclencher les intempéries.

Séléné

Divinité grecque, fille du Titan solaire Hypérion et de la Titanide Théa présidant à la vision, incarnation de la Lune (surtout pleine), jumelle d’Hélios et sœur aînée d’Eos (l’Aurore). Son principal sanctuaire était à Élis ; ailleurs, on assimilait plutôt la lune à Artémis. Nommée tardivement Luna par les Romains. Avec Zeus, elle conçut la déesse de la Rosée, Ersé. Uniquement mentionnée.

Hélios

Déité grecque personnifiant le Soleil, jumeau de Séléné vénéré principalement à Rhodes et dans sa région, Apollon le supplantant dans les autres contrées. Les Romains lui donnèrent le nom de Sol. Il est connu pour être le père du fleuve infernal Achéron et du demi-dieu Phaéton, qui lui vola son char solaire et manqua de détruire l’humanité. Mentionné mais pas rencontré.

Inti 

Dieu inca du Soleil, fils du créateur Wiracocha. Frère, parèdre et amant occasionnel de Quilla. Il constitua les premiers humains, c’est pourquoi les empereurs étaient censés descendre de lui. Époux de la Terre Pachamama, il joue aussi un important rôle agraire. Dans la série, c’est la déité tutélaire du prêtre Willka. Uniquement cité.

Quilla

Déité inca de la Lune, issue de Wiracocha le maître de la vie et de l’espace, souvent dite « Mama » Quilla. Sœur et amante d’Inti (le Soleil). Elle est la principale déesse de son panthéon, protectrice de toutes les femmes. Elle préside aussi aux étoiles et à tous les phénomènes cycliques du calendrier (dont les menstrues).

Pachamama

Déesse inca incarnant la Terre, à la fois le sol sur lequel on marche et la grande nourricière ayant façonné les plantes, les animaux et les montagnes. On avait l’habitude de restituer une partie des récoltes au « ventre » de la terre pour s’assurer l’abondance l’année d’après. Elle est l’épouse officielle d’Inti et, selon la légende, la mère probable des premiers hommes.

Sukazu

Nom japonais d’une divinité à l’origine chinoise, « l’Oiseau Vermillon » maîtrisant l’élément Feu. C’est l’un des Quatre Totems Cardinaux et, de fait, il a la garde du Sud dans le monde humain. Il représente aussi l’été. Uniquement cité.

Ao Qin

Déité japonaise, un dragon rouge veillant sur l’été et la Mer Méridionale du monde divin (en complément avec Sukazu dans le plan des mortels). Il existe également sous un autre nom en Chine. Mentionné comme entité tutélaire de Tatsuya.

Amaterasu

Divinité japonaise du Soleil, fille aînée du créateur Izanagi et sœur de Susanoo. Elle est la déesse la plus vénérée de son panthéon, étant même figurée par un cercle rouge sur le drapeau du Japon, et l’ancêtre supposée des empereurs. Le magatama Yasakani, présent de son père, la consacre reine de son culte. Elle est censée avoir appris aux hommes la culture du riz et le tissage de la soie.

Susanoo

Dernier né d’Izanagi et frère d’Amaterasu, déité japonaise des Mers et des Tempêtes. Insatisfait de son sort, il a défié sa sœur et gagné ; suite à cela, elle est partie bouder dans une grotte et a plongé le monde dans la nuit. Quand elle en est enfin ressortie grâce à un stratagème des autres dieux, elle le punit en l’envoyant chez les mortels. Il y combattit le monstre Orochi et réintégra ainsi sa place. Uniquement cité.

Yamata-no-Orochi

Dans les mythes japonais, c’est une créature immortelle et reptilienne ayant huit têtes et huit queues dont le souffle était toxique. Il tyrannisait une province et on lui offrait un sacrifice annuel. Après l’avoir enivré, le dieu déchu Susanoo le tua et trouva dans son cadavre l’épée céleste Kusanagi. Cet exploit lui permit de regagner les cieux. Dans l’univers des Gardiens, je dépeins Orochi comme le plus puissant des princes-démons, sans préciser sa parenté.

Source : deviantart

Mami Wata

Déesse-sirène des Eaux en Afrique de l’Ouest. Elle peut prendre une apparence très belle pour se trouver des amants, qu’elle protège en échange de leur fidélité et maudit s’ils refusent. Parfois, elle les entraîne dans son palais, mais finit par les dévorer. Son vrai physique est réputé affreux, à l’image de sa cruauté. Mentionnée aussi dans le vaudou comme épouse du dieu Agwé.

Ndjamulji/Yingarna

Entité fondatrice aborigène partagée par la plupart des ethnies, mâle ou femelle selon les légendes. Il s’agit d’une immense couleuvre dont chaque écaille est d’une couleur différente, le Serpent Arc-en-Ciel « à la couleur du spectre de la lumière » qui régnait au Temps du Rêve (l’ère avant l’Homme). Vecteur de l’Eau et de la Terre, forces fertiles vis-à-vis de l’Air et du Feu (hostiles).

Izanami

Déité primordiale shinto avec son époux Izanagi, principe féminin de l’Univers. Selon un mythe assez sexiste, elle serait devenue reine de la Mort pour se venger de son époux créateur de vie après qu’il l’eut « déshonorée » en la voyant nécrosée, car la naissance de leur fils dieu du Feu la tua et il tenta de la secourir (comme Orphée bafoua sa parole avec Eurydice).

Forseti

Divinité scandinave « Ase » de la Justice et des Réconciliations. À Glitnirl, son palais aux piliers d’or rouge et au toit d’argent, les dieux venaient régler leurs conflits. Il préfère toujours la médiation aux sanctions. Seulement cité.

Odin

Seigneur des Ases, dieu de la Guerre et de la Sagesse – un attribut dont, volage, il fait rarement usage dans les sagas ! Il détient plusieurs artefacts précieux, sacrifia un œil pour acquérir du savoir et inventer les runes (base de la magie nordique), possède deux loups voraces et deux corbeaux-espions. Il incarne l’expansion de l’Univers, en équilibre avec ses frères.

Skadi

Une géante, devenue déesse viking de l’Hiver et de la Chasse – inventrice du ski, notamment – après son union avec Njörd, une réparation obtenue suite au meurtre de son père. Le terme Scandinavie dériverait de son nom ! Elle réside dans la forteresse de Thrymheimr (la Maison du Tonnerre), au Niflheim.

Loki

N’écoutez pas les mythes modernes, qui en font le fils adoptif d’Odin : dans la jeunesse du souverain, il se comporta plutôt comme un grand frère à ne pas imiter, le poussant à commettre des erreurs (par exemple : voler un Nain… et initier ainsi la fin du monde). Croisement de deux races de géants, avant de devenir dieu du Feu et de la Ruse, semeur de chaos pour tromper l’ennui. Il peut prendre n’importe quelle forme et changer de sexe.

Eira

Déesse mineure de la Guérison au service de Freya, patronne des herbes médicinales et gardienne de la Lyfjaberg, une montagne légendaire.

Dana

Dans le mythe irlandais (et gallois sous le nom de Dôn), elle est la déité primordiale, mère de toute vie. Comme plusieurs autres divinités autour du monde, on l’appelle Déesse aux Trois Visages (jeune, adulte et vieille) afin de la relier aux phases de la lune, aux différentes formes de vie, aux trois classes élémentaires de la société et aux trois aspects de la magie.

Athéna

Divinité grecque de la Sagesse, de l’Artisanat et de la « Guerre Juste » (celle menée par les héros), adepte particulièrement psychorigide de l’ordre et de l’obéissance hiérarchique. L’une des trois déesses-vierges car, pour elle, l’intellect prime sur le corps : de fait, elle n’aime pas beaucoup les enfants. Mais derrière cet abord caractériel, elle peut se montrer protectrice des démunis et inspire les travailleurs.

Asagaya Gigageï

Déité du Tonnerre du culte cherokee, à la peau vraiment rouge, disposant aussi d’un savoir médicinal (et invoqué à ce titre par les chamans, afin de les guider). Iel change de genre, afin d’être du même sexe que ses patients.

Rudra

Dieu hindou de la Nature sauvage, souverain des bêtes (le bétail comme le gibier, ce qui en fait aussi un patron des traqueurs). Ses fils les Maruts, guerriers des tempêtes, forment le cortège du roi Indra, qu’il accompagne souvent lors de ses parties de chasse.

Odduua

Déesse yoruba de la Terre, dont la peau est du noir le plus profond. C’est la gardienne des cycles naturels et des défunts (qu’elle va parfois ressusciter), une personnalité douce capable de devenir une combattante au besoin.

Stribog

Dieu slave des vents « âpres et sifflants », il retient les tourmentes en jouant de la flûte. Malicieux, il peut aussi bien congeler les fermes qu’y apporter de l’or.

Bastet

Déesse égyptienne du Foyer, de la Musique et des Arts, à tête de chat (autrefois une lionne, comme sa jumelle Sekhmet, avant de devenir la gardienne des demeures). Fille du soleil Rê, elle l’escorte lors de son périple nocturne. Elle protège les couples et pourchasse les fantômes errants.

Lug

De son nom irlandais, alias Lugos chez les Gaulois et Llew chez les Gallois : c’est un dieu panceltique. Toujours associé à la lumière, il est le plus vénéré des dieux irlandais (bien qu’il n’en soit pas le roi), où il est le dieu « polytechnien » à la fois artisan, guerrier et prêtre/mage ; les Gallois en font surtout un artisan et les Gaulois plutôt un commerçant. Il est le superviseur de tous les souverains du monde des morts, possède la Lance de Feu qui rend invincible et bien d’autres trésors magiques. Il est enfin patron « de l’Est et du Printemps ».

Belenos

Dieu gaulois l’Harmonie et de la Beauté, de l’Intuition et de l’Ingénierie, époux de Belisama. Il patronne les artistes et les penseurs ainsi que les médecins, car il possède des dons curatifs par le biais de la méditation. Incarnation de l’Hiver ayant un corbeau pour emblème, il n’est que mentionné.

Éros

Dieu grec primordial (il y en a cinq), maître de l’Amour sous sa forme la plus violente, passionnée, celle qui fait souffrir. Et aussi du Désir. Les Romains le remplacèrent par Cupidon, dieu mineur, mais aux mêmes fonctions.

Hestia

Ou Vesta chez les Romains, l’une des trois déesses-vierges. Elle joue un rôle discret mais fondamental : déesse du Foyer. À la fois le feu sacrificiel, qui mène les offrandes aux dieux, et aussi au sein de la demeure. Quand les autres partent en guerre, elle demeure et protège l’Olympe, elle garantit son caractère sacré… et ainsi la pérennité du royaume de Zeus. Simple mention dans les Chroniques du Nouveau-Monde.

Artémis

Déesse grecque virginale (Diane chez les Romains) de la Chasse, associée ultérieurement à la Lune, qui vagabonde dans les forêts l’arc à la main. Bien que fuyant les mâles, seul moyen de rester fière et indépendante dans une société patriarcale, son rôle lunaire la relie aussi aux femmes enceintes.

Apollon

Jumeau et parèdre d’Artémis, dieu de la Musique et de la Beauté, puis plus tard de la lumière solaire, tout aussi doué qu’elle à l’arc mais bien moins sérieux. Il sait guérir la peste, envoie des visions à ses oracles et inspire les tragédiens. Les Romains lui accordèrent un alter ego, Phoebus, mais utilisaient aussi son nom grec.

Sekhmet

Lionne égyptienne, à la fois déesse de la Guerre et de la Médecine, protectrice de son père Rê et du pharaon. Répondant aux prières, elle envoyait des fléaux sur les armées ennemies… mais, quand elle perd le contrôle, sa soif de sang se retourne contre ses alliés !

Dieu d’Égypte, le Soleil à son zénith, l’un des six fondateurs de son panthéon, ancien roi supplanté par Horus. Il traverse dans la voûte céleste dans une barque d’or, la Tet, « Nef des Millions d’Années » ; après le crépuscule, il devient un dieu mort, un astre noir qui doit régénérer ses forces le long du Fleuve de la Nuit.

Seth

Chez les Égyptiens, c’est le dieu rebelle, cruel, sournois, roi des Déserts et des Orages. En réalité, il protège la royauté ainsi que Rê lors de ses voyages nocturnes, donc son caractère ambivalent le rend semblable aux humains. Il a une tête d’oryctérope et est tristement célèbre pour avoir corrompu un grand nombre d’animaux en monstres affreux.

Isis

Déesse égyptienne de la Vie et symbole de l’amour éternel, ce qui ne la rend pas sympathique pour autant ! En effet, froide et calculatrice, elle est mue par la vengeance et une ambition qui permit à son fils de devenir roi.

Apophis

L’ennemi du panthéon égyptien, avatar du Néant et de l’isefet – l’antithèse de l’Ordre défendu par Maât – sous les traits d’un serpent titanesque, qui réside dans le monde souterrain (au « plus profond des ténèbres », le keku samu) et attaque Rê toutes les nuits. Il est toujours vaincu, mais se réincarne le jour suivant.

Rê, Seth et Apophis (papyrus de dame Cherit-Webeshet)

Sobek

Dieu-crocodile, maître du Nil et de toutes les eaux, opportuniste et sans scrupule mais pas fondamentalement mauvais (à l’image de son animal). Il contrôle les crues – il est associé à la fertilité des champs, comme sa demi-sœur Hathor l’est pour les femmes – et on l’implorait pour protéger les navires marchands.

Neith

Déesse égyptienne de la Chasse, une misanthrope notoire résidant dans le delta où elle aime s’embusquer parmi les papyrus, d’ascendance inconnue mais mère de Sobek. Selon certains cultes, elle aurait proféré sept paroles sacrées ayant organiser l’univers.

Tabal-dak

De son nom abénaquis, mais il existe chez d’autres peuples, c’est un dieu primordial de la Terre qui façonna la planète et ses habitants avec la poussière de ses mains. Ainsi que deux dieux, Gluskab le bon et Malsumis le méchant.

Baron

Dans le vaudou, c’est le dieu-sorcier (bocor) à l’origine de la magie noire, maître des morts… et des zombies, ce qu’il peut offrir de mieux en matière de « résurrection ». Il a un lien avec le Feu, est invoqué le 1er novembre et le premier samedi de juin pour orchestrer des vengeances et est le père des Guédés, anges psychopompes adeptes de toutes les dérives sexuelles. Il dispose de nombreux avatars : Samedi, Cimetière, Lacroix, Lagriffe, Levesque, Kriminel…

Gula

Déesse sumérienne de la Médecine, donc le culte fut très développé (aux côtés de son époux, le guerrier Ninurta). Simple mention.

Cet article sera mis à jour à la parution de chaque tome des Chroniques du Nouveau-Monde !