Découvrez la carte de l'Alkymia :
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Féréa
Autrefois, la Féréa abritait à la fois les magies de Vie et de Mort. La seconde a pris le pas sur la première au fil des millénaires, avant de décroître pour être remplacée par les Ténèbres. Pour autant, cela n’en faisait pas un lieu hostile, car elle résidait surtout dans ses montagnes. Les vastes plaines étaient fécondes, parcourues par d’immenses troupeaux d’herbivores sauvages, ponctuées de nombreux royaumes humains. Qui, sans grande surprise, se sont engagés dans des guerres à n’en plus finir. L’abus de magies destructrices a fini par ravager totalement ce petit paradis, le changeant en un ensemble de steppes mortes, à la faune et la flore mutantes. Encore aujourd’hui, la Féréa est le continent le plus peuplé de tous, mais vit dans la misère. Les rares terres épargnées sont au nord-est (les Montagnes Noires ayant fait écran à la corruption) et au sud (grâce à la sorcellerie poussée des habitants), des régions farouchement protégées pour empêcher le pillage par les autres duchés. Les Féreens exploitent de leur mieux les maigres ressources qui leur restent et trouvent refuge dans la religion… qui prend une ampleur inquiétante.
Arboréa
La magie de la Terre peut se manifester de nombreuses manières : montagnes, désert, plaines, forêts impénétrables… L’Arboréa possède très peu de reliefs (une zone de collines au centre et à l’ouest, qui culmine à 650 mètres seulement avec la Butte de Montgazon) et un sol très fertile. Elle est couverte en grande majorité par les bois, de différentes natures. Plutôt des conifères au nord-est, une forêt mixte à l’est et au sud-est (ou une végétation marécageuse dans la plaine inondable de la Somvin), une forêt tropicale au sud, des forêts de caducs grâce à un courant chaud sur le nord et le nord-ouest. Toutes les plantes y poussent vite et bien, et il est inenvisageable pour les humains de s’y imposer de force, il faut vivre avec elles à l’instar des Elfes et des nymphes. C’est donc un continent modérément peuplé, encore sauvage par endroits, où la faune et la flore prédominent. Avec le temps, les Arboréens ont appris à être fiers de leur mode de vie et voient d’un mauvais œil tout progrès ou atteinte aux traditions.
Aridéa
L’Aridéa une terre accablée par une chaleur continuelle, brûlée par un soleil qui – pour une raison inconnue – brille plus longtemps que nulle part ailleurs. Les nuits très courtes apportent le minimum de fraîcheur et d’humidité dont ont besoin les êtres pour y survivre. Le Feu rugit hors de ses hauts volcans orientaux, dont les cendres repoussées vers l’ouest sont indispensables pour faire croître de belles savanes. Leur mégafaune a souvent muté pour s’adapter aux concentrations particulièrement élevées de magie libre. Les brousses du nord et du sud sont séparées par un vaste désert, autre émergence de l’énergie du Feu selon les savants… mais, selon les prêtres, il fut créé accidentellement par le dieu-soleil. Les rares rivières sont bordées d’une végétation dense et leurs deltas marécageux abritent de grands rassemblements de populations : le port d’Âpredune pour celui de la Garance, fleuve apprivoisé, tandis que les tribus gagés habitent le Bayou Cruel en subissant sa loi. Dans les garrigues du sud-est, on cultive l’olivier et récolte le sel. Les Aridéens sont avant tout des artistes, des prieurs et des marchands.
Potaméa
La Potaméa est le plus vaste des sept continents. Elle arbore des paysages assez variés, nés des magies aquatiques, avec une prédominance des plaines. C’est un continent très peuplé, le cœur de l’industrie alkymienne mais aussi le lieu de villégiatures des familles les plus influentes (qui, à l’origine, s’étaient rapprochées de la source de leur fortune). De fait, le coût de la vie y est élevé, surtout dans les grandes cités. Elle possède deux massifs montagneux principaux, d’où coulent des rivières qui irriguent les prairies fertiles du centre ou les forêts du sud. Au nord-ouest s’étend une steppe orageuse, séparée du reste des plaines suite à un « Cataclysme » dont on déniche des traces géologiques mais pas l’explication. Le nord et le nord-est, battus par de froides rafales, sont couverts d’un manteau de taïgas. Elle compte aussi une belle part insulaire et, grâce à cette diversité de biomes, de multiples ressources. De tout temps, ce fut une terre prospère et fréquentée : on y trouve un nombre particulièrement élevé de vestiges du Temps Jadis.
Altéa
Le moins peuplé des continents, étiré tout en longueur et couvert de montagnes redoutables. Des rives déchiquetées aux plus hauts sommets, la magie de l’Air y fait hurler des vents glaciaux et violents. Dans l’ancien temps, les humains savaient les utiliser à leur avantage, mais cette science s’est perdue. Quelques villages arrivent encore, avec un mélange de technomagie et d’ingéniosité, à prospérer en dépit de ces conditions extrêmes. Les cimes regorgent de sites mystiques prisés par les ermites et autres méditants… ou de veines de cristaux et de métaux, poussant les industriels les plus audacieux à s’y implanter – des Nains, surtout. La méconnaissance du continent fait naître un cortège de légendes, depuis la présence de yétis jusqu’à la rumeur selon laquelle l’Altéa serait le dos d’un monstre fossilisé. Plus basses et percées de nombreuses grottes, les montagnes du sud seraient l’abri de races indésirables (les gobelins, les trolls, les orcs) qui pourraient s’y multiplier sans être dérangées. Le continent possède aussi un groupe de grandes îles à ses extrémités, habitées par des communautés souvent autonomes.
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Lucéa
Comme la Féréa, la Lucéa était bénie naguère tant par la Vie que par la Mort. Leur équilibre s’est brisé de façon spontanée, parce que ces choses arrivent, sans raison extérieure. Résultat : la croissance folle d’une jungle extrêmement dense sur une large portion du territoire. Déjà dangereuse, elle l’est devenue encore plus depuis que les fées se sont amusées à la peupler d’espèces modifiées. Ce sont aussi elles qui ont remplacé petit à petit (et cette fois de manière délibérée) la Vie par la Lumière, entraînant le passage de la Féréa de la Mort aux Ténèbres. Plusieurs royaumes humains, aujourd’hui sur le déclin, occupaient les plateaux couverts d’une végétation plus « ordinaire » au nord du continent. Un autre, récent, s’est établi sur tout le pourtour subsistant ; les fées, pendant longtemps fermées à tout contact avec le reste du monde, leur ont cédé ces rivages de bonne grâce. Le royaume féerique est le havre de nombreuses espèces magiques ne souhaitant pas cohabiter avec les humains, particulièrement depuis que les Féréens font la chasse aux êtres surnaturels, suite à l’émergence de leur secte extrémiste.
Le complément audio sera disponible à la sortie du tome 6 !
Énigma
Il a fallu des siècles (et de nombreuses expéditions englouties par les caprices de l’océan) pour prouver l’existence de ce septième continent, au nord du monde. Et personne n’a pu y débarquer, les cartes officielles n’en montrent que la côte méridionale, dessinée approximativement et de loin. Les puissances supérieures qui habitent l’Énigma – les dieux, à en croire la légende – ne laissent pas les importuns les envahir ! D’ailleurs, ce continent n’est pas représenté politiquement à la Fédération. Pourtant, dieux ou non, il a aussi sa part de résidents mortels (des nymphes, des centaures). Ces mêmes entités miraculeuses ont organisé la géographie de l’Énigma en une succession de zones bien délimitées : des forêts caduques ou sempervirentes ; des plaines herbeuses et des steppes venteuses ; des cimes encore plus redoutables que les montagnes d’Altéa ; un rivage de falaises et de landes pluvieuses ; un bouquet de volcans fumants ; une toundra… Pas d’élément dominant, ici ! Une seule composante inaltérable : le climat de froid intense qui sévit sur tout le continent.
Grand Sanctuaire
Informations à paraître après la sortie du tome 7.
L’Alkymia
L’Alkymia, alias monde MR13G, est une planète éclairée par l’étoile Véga et recouverte d’eau à 88 %. Dans la partie connue, en tout cas : les régions polaires et leurs mers sont encore un grand mystère pour les habitants. Son diamètre équatorial – approximatif lui aussi, car on ignore où se trouve l’Équateur – est de 9250 kilomètres, pour une distance théorique d’environ 8500 kilomètres du nord au sud. Elle est donc bien plus petite que la Terre, et plus arrondie.
Chacun de ses sept continents, à peine de grandes îles, est modelé par un élément dominant. Deux raisons à cela : ils étaient autrefois habités par des esprits supérieurs, composés de pure énergie, ayant une relation interdépendante avec ces terres ; et les dieux, parangons d’Ordre, ont compartimenté ces énergies quand ils ont aménagé le monde en vue d’y installer leur culte, donnant naissance à des paysages artificiels et stéréotypés. En effet, contrairement à de nombreuses planètes, l’Alkymia ne serait pas vivable sans une intervention extérieure. Néanmoins, il y subsiste de forts taux de magie sauvage : les esprits profilèrent et les catastrophes naturelles sont fréquentes. Écoutez l’audio suivant pour en savoir plus :
Si les six races autochtones ont profité de cette terraformation, ils ne furent pas les seuls. Et je ne parle pas que de la faune : les démons disposaient d’un nouveau terrain de jeu à corrompre et à saccager. Plusieurs peuples se succédèrent, entre grandeur et déclin, à cause du conflit qui opposa les monstres aux armées mortelles soutenues (de loin) par les dieux pusillanimes. Aucune ne laissa de vestige exploitable, jusqu’à la dernière en date, la « civilisation du Temps Jadis ». Elle triompha des démons, connut une longue période de prospérité… puis disparut soudainement. Les scientifiques se cassent les dents sur cette énigme depuis des siècles. Les Elfes, les Nains, les fées et les sirènes ont bien supporté la perte de leurs tuteurs, mais les humains ont dû recréer des sociétés depuis le commencement.
Au fil du temps, des alliances se sont formées, en même temps que les guerres se multipliaient. Quatre cent treize ans avant le début des Sept Reliques, un organisme supranational baptisé Fédération des Humanoïdes voit le jour, garant de la paix mondiale et du libre-échange. Bonne idée sur le principe, mais gouvernée par des lignées humaines et très fortunées, servant leurs propres intérêts au détriment des roturiers et des autres races.
Vous pouvez cliquer sur chaque continent pour en savoir plus, au cas par cas.